
Nommée le 31 décembre 2024 à la tête de l’hôpital Laquintinie de Douala, le Docteur Marie Solange Ndom Ebongue Manga est confrontée à sa première crise majeure.
Les parents d’un nouveau-né décédé expriment des doutes sur l’identité du corps qui leur a été présenté, suscitant des soupçons de substitution.
La direction de l’hôpital a réagi en publiant une Mise au point pour rejeter ces allégations.
MISE AU POINT
C’est avec une vive émotion que la Direction de l’Hôpital Laquintinie de Douala s’adresse à l’opinion publique, suite à un décès survenu dans son Service de Néonatalogie. Elle exprime toute sa compassion à la mère et à la famille éprouvés par la perte de leur nouveau-né prématuré.
Afin d’éclairer les faits et dissiper toute confusion, la Direction de l’Hôpital Laquintinie tient à apporter les précisions suivantes :
– Le 9 mai 2025, un grand prématuré âgé de 29 semaines (environ 7 mois et demi), et pesant 1,350 kilogrammes, présentant des complications sévères, a été référé par l’Hôpital de District de Deïdo, à l’Hôpital Laquintinie pour une prise en charge spécialisée.
– Le prématuré a été immédiatement admis au Service de Néonatalogie, où il a reçu, sans exigence financière préalable, des soins intensifs requis, conformément aux protocoles médicaux.
– Malgré les efforts constants de l’équipe soignante, le prématuré est malheureusement décédé aux premières heures du 12 mai 2025.
– Aussitôt, le personnel a entrepris de contacter les parents ce 12 mai 2025, sans succès comme le confirment les relevés téléphoniques. Le corps du bébé a par conséquent été déposé au hall de la morgue, dans le respect des procédures en vigueur.
– Lors de leur arrivée à l’hôpital, 9 heures plus tard à l’hôpital, malgré les explications techniques et les assurances fournies par l’équipe médicale, les parents ont exprimé des doutes sur l’identité de la dépouille.
– Une rencontre s’est tenue dans la nuit du 12 mai 2025, en présence du Directeur, du Responsable des affaires générales et de l’économat, du Chef de service de néonatalogie, du Superviseur de garde, et de deux journalistes d’investigation qui accompagnaient les parents, afin de les écouter et leur fournir toutes les clarifications nécessaires et utiles.
La Direction de l’Hôpital Laquintinie comprend la douleur ressentie par la famille. Toutefois, face aux accusations de substitution de leur enfant portées contre l’Institution, elle leur réitère la possibilité de réaliser un test ADN.
L’Hopital Laquintinie rappelle que les étapes de la prise en charge ont été respectés avec rigueur et professionnalisme, rassure l’opinion publique sur le dévouement de son personnel.
Fait à Douala le 17 mai 2025
Pour la DIRECTION
Le Chargé de Communication
GEORGES SEMEY



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